La première portes- ouvertes organisée par le Capsc a rassemblé samedi dernier au verger Camille Brunotte des visiteurs de toutes générations. Familles parrainant des fruitiers locaux , arboriculteurs amateurs en quête de renseignements ou simples curieux ont convergé dès 14h, par vagues successives sur le site devenu maintenant familier à de nombreuses personnes.
Le président du Capsc Francis Luttenbacher a d’abord fait une rapide présentation des deux collections composant les parties conservatoires et patrimoniales de ce verger.
Les visiteurs se sont ensuite partagés en deux groupes pour suivre un cours sur la taille de formation des jeunes arbres . Désinfection des outils, pris en main du sécateur, anticipation de la croissance de l’arbre pour retenir des branches charpentières et des sous charpentières bien orientées dans l’espace… Chacun a pu obtenir des réponses à ses questions.
Pendant ce temps, les représentants de la jeune classe, soutenus et conseillés par les papys et les parents, réunissaient les pièces qui leur permettaient d’assembler et de visser une dizaine de nichoirs à oiseaux aussitôt installés au sommet des poteaux répartis dans l’espace du verger.
Un premier prototype posé la semaine dernière est déjà occupé par un couple de mésanges bleues. Un investissement très intéressant pour le verger qui comptera à terme 200 arbres fruitiers, quand on sait que lors de l'alimentation des oisillons de la couvée, une famille de mésanges peut consommer cinq cents chenilles quotidiennement.
Les organisateurs ont ensuite proposé d’autres ateliers. L'un , sur les techniques de greffe a pris place sous l’abri récemment installé. Denis Vautrin et Philippe Dévillers ont ainsi pu, après démonstration, encadrer tous ceux qui le souhaitaient pour s’initier, greffoir en main, à la technique de la greffe à l’anglaise compliquée.
Pour clore, cet après-midi, riche d’enseignements, le ballet des arrosoirs a permis aux plus jeunes aidés par les mamans de déverser près de trois cents litres d’eau de pluie récupérée , au pied des jeunes arbres plantés en novembre.
Tous se sont donné rendez-pour le 30 mai où l’on parlera d’abeilles et de de pollinisation.