Le Capsc organisait cet après-midi une séance de greffage au verger. Il s'agissait de greffer une vingtaine de variétés de pommiers et de poiriers pour remplacer ceux déjà en place victimes des dégats des rats des champs. Une opération bien coordonnée où chaque participant a pu greffer, replanter, consolider des tuteurs, apporter du terreau ou fixer des étiquettes d'indentification...
L’association des Croqueurs de pommes centre Vosges poursuit sa mission de formation auprès du grand public. Samedi 19 février, au local du Capsc, une dizaine de personnes étaient présentes pour tout apprendre ou se perfectionner sur les techniques de greffage des arbres fruitiers.
Dans son mot d‘accueil, la présidente Denise Pretot a rappelé les enjeux de cette formation. Rendre un maximum de personnes aptes à connaître et surtout à pratiquer les gestes justes pour multiplier par greffage, les variétés fruitières de nos régions afin de garantir pour l‘avenir une biodiversité toujours riche dans nos vergers.
Si la greffe reste le moyen le plus fiable pour sauver une variété fruitière menacée, toute la difficulté de cette technique, c’est de faire coïncider le cambium du greffon avec celui du porte-greffe afin qu’il y ait une soudure. Ensuite les circuits de circulation de la sève s’installeront et permettront à la greffe de se développer ».
Apprendre les bons gestes pour greffer
La matinée a été consacrée à la théorie. Un montage vidéo a permis aux stagiaires venus de toute la région de parfaire leurs connaissances en anatomie végétale et de découvrir notamment les types de porte-greffes et de greffes.
Après un repas pris en commun, couteaux à greffer en main, les apprentis greffeurs se sont exercés tout l’après – midi à réaliser des greffes en anglaise simple et compliquée, en sifflet, en fente ou en incrustation. Sur des rameaux de pommiers, les élèves ont essayé de reproduire les gestes fraîchement découverts. Avec un greffoir parfaitement affûté, ils ont entaillé, coupé les rameaux puis inséré les greffons avant de les fixer solidement à l’aide d’un lien caoutchouc qui s’autodétruira dans quelques mois sous l’effet des rayons solaires quand la greffe sera reprise.
L’évaluation de cette formation se mesurera dans quelques semaines quand les rameaux greffés auront développé leurs bourgeons.
D’autres animations à venir
L’assemblée générale des Croqueurs de pommes centre Vosges se tiendra cette année à 9 h 30 le samedi 19 mars à la salle des fêtes de Xertigny. L’après-midi à partir de 13h45, il sera possible de découvrir une expo sur " le verger vivant" , de suivre la présentation du projet "voie douce", de participer à un atelier de taille de formation en extérieur et de faire un passage au stand librairie et petit matériel.
Samedi matin 12 février dès 9 h 30 au verger Camille-Brunotte, les arboriculteurs du CAPSC (centre d’activités physiques, sportives et culturelles) et des Croqueurs de pommes Centre Vosges se retrouvaient pour une reprise des activités printanières. Au programme, taille de formation sur les fruitiers, dépôt de terreau au pied des arbres, plantation de poiriers en espaliers et création d’une plate-bande pépinière.
Une initiation à la taille était proposée en même temps à destination des adhérents du Capsc. C’est ainsi que plusieurs personnes se sont retrouvées sur le site, sécateurs en main, pour apprendre les gestes juste en matière de taille fruitière.
Une taille distincte pour les pommiers et les poiriers
La structure existante de plusieurs arbres a ainsi été longuement analysée avant de procéder à la taille définitive, non sans avoir au préalable désinfecté les outils à l’alcool. Les élèves ont ainsi pu distinguer les tailles autour d’un axe vertical pour les poiriers et celles évasées à partir de trois ou quatre branches charpentières pour les pommiers.
Choix des charpentières, ouverture de l’espace au centre de l’arbre, élimination des branches parallèles, poussant vers l’intérieur ou se croisant, taille des branches trop longues juste au-dessus d’un bourgeon à bois tourné vers l’extérieur. Les conseils ont été concrètement assimilés et chacun va prochainement mettre en application dans son verger familial tous les conseils donnés.
Un engrais naturel au pied ces arbres
La taille de certains pommiers aux fruits remarquables et savoureux a permis également la récolte de quelques greffons. Conservés bien humidifiés dans un réfrigérateur, ils seront utilisés très prochainement pour une séance de greffes de printemps.
Cette séance a aussi été l’occasion de déposer au pied de chacun des fruitiers un engrais naturel composé de terreau et de fumier décomposé et de créer une plate-bande afin d’y replanter les jeunes fruitiers en devenir avant leur implantation définitive au verger associatif proche.
Cette « micro-architecture » a été réalisée en 2016 par une des dix équipes qui participait aux défis du bois à Epinal. Chaque équipe était composée d’étudiants en architecture, d’ingénieurs du bois de l’Enstib et de compagnons du devoir qui ont œuvré pour cette réalisation durant une semaine.
Le cahier des charges précisait « que ces cabanes devaient être modulables et pour être destinées au milieu rural. L’habitacle devait être composé d’une petite pièce équipée d’une porte de service, d’une grande ouverture, de rayonnages intégrés aux parois intérieures et d’un comptoir amovible.»
Autres défis techniques, les constructions devaient être « étanches à l’eau, tenir compte d’une charge de neige lors de leur éventuel remisage ou de leur activité en période hivernale et être facilement transportables, les dimensions extérieures s’inscrivant dans le gabarit routier d’un camion soit 2,50 m de large, 4,40 m de long et 3,10 m de haut, pour un poids total ne devant pas excéder 2 tonnes. La construction devait en outre être conçue pour être soulevée, transportée et pour résister à des vents de 90 km/h »
Ces structures avaient été pré-acquises par la communauté de communes de la Vôge vers les rives de la Moselle qui a ensuite redistribué les réalisations dans les différentes communes de son territoire.
Cette cabane en bois qui porte de nom de « Bosquet », a finalement après plusieurs errements trouvé sa place définitive au verger conservatoire Camille Brunotte depuis l’an passé. Les arboriculteurs locaux n’ont pas manqué cet été de lui refaire une beauté.
Le centre de loisirs intercommunal géré en juillet sur la commune par l’association des Francas des Vosges a mis en place dans son programmé des sorties en lien avec le patrimoine local. C’est ainsi que deux visites du verger ont été programmées en association avec le centre d’activités physiques, sportives et culturelles. La vie de Camille Brunotte, les écosystèmes, le rôle des abeilles , les dégâts et la lutte contre les campagnols, les différentes variétés fruitières n’ont pas manqué d’intéresser les jeunes participants à cette première sortie.
Mardi matin 20 juillet, sept enfants originaires d’Arches, Dounoux et Dinozé, accompagnés de leurs assistantes maternelles, sont montés depuis la mairie venir découvrir le verger conservatoire Camille-Brunotte à dix minutes de marche du centre-bourg. Anne Trapet qui depuis dix ans anime le Relais d’Assistants Maternels du secteur conduisait le petit groupe.
Les différentes variétés de fruitiers, les ennemis des arbres, la lutte contre les parasites et les campagnols, les haies fruitières, le récupérateur d’eau, le repérage des espèces fruitières, les nichoirs à oiseaux, les poteaux à rapaces, les bénévoles et leurs débrousailleuse… rien n’a échappé à la curiosité des jeunes enfants guidés dans leurs découvertes par le président du Capsc francis Luttenbacher.
Anne Trapet a annoncé qu’elle quittait son poste d’animatrice RAM à compter du 23 août. « Suite à une demande de mobilité interne, j’exercerai en qualité de référente RSA au sein de la communauté d’agglomération d’Epinal, sur le secteur de Les Forges » a -t-elle annoncé.
« En attendant d’être remplacée, j’assurerai une permanence hebdomadaire pour traiter les demandes les plus urgentes telle que la recherche d’un mode d’accueil par les familles et mes collègues du RAM de la CAE prendront le relais » a-t-elle ajouté.
A noter que le RAM change de nom pour devenir le relais petite enfance.
Les enfants du relais petite enfance découvrent le verger